Nouveau système EES : files d'attente jusqu'à 4 heures dans les aéroports européens

Le 12 octobre 2025, un vent de changement souffle sur les frontières européennes. Avec le lancement du système d’entrée-sortie européen (EES), les voyageurs se préparent à une expérience des plus modernes, mais aussi des plus chaotiques. La promesse d’une sécurité accrue se heurte parfois à des attentes interminables dans les aéroports, transformant le simple passage de la frontière en parcours du combattant.

Qu’est-ce que le système EES ?

Le système EES, ou Entry/Exit System, est une nouvelle procédure numérique mise en place par l’Union européenne pour les ressortissants de pays tiers. Fini le tampon sur votre passeport, le processus repose désormais sur un contrôle biométrique complet. À votre arrivée en Europe, un simple passage au scanner, une empreinte digitale et un regard dans la caméra suffisent pour enregistrer votre séjour. Cette innovation vise à optimiser le contrôle aux frontières tout en garantissant une meilleure sécurité.

Bien que cette étape ne prenne que quelques minutes par voyageur, elle peut rapidement se transformer en véritable embouteillage, surtout lorsque des centaines de passagers se retrouvent à faire la queue après un même vol. Les données recueillies sont conservées pendant trois ans, facilitant ainsi les futurs passages, mais les débuts du système sont marqués par des désagréments notables.

Les impacts sur les voyages en Europe

Depuis le lancement du système, les voyageurs ont dû s’adapter à des files d’attente impressionnantes dans des aéroports comme Amsterdam, Francfort et Paris-Charles-de-Gaulle. À certains moments, l’attente a pu atteindre jusqu’à quatre heures pour franchir le contrôle, notamment lors des premiers passages du système. Les retards touchent également les départs, avec l’enregistrement nécessaire à la sortie du territoire.

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Les gares, ports et autres terminaux de transport international appliquent désormais les mêmes règles, ce qui rend inévitables ces nouvelles procédures. Les aéroports les plus concernés incluent :

  • Amsterdam-Schiphol
  • Francfort
  • Paris-CDG
  • Faro
  • Palma de Majorque
  • Milan-Malpensa
  • Héraklion

Malgré l’introduction de ce système prometteur, des incidents tels que des grèves dans les aéroports aggravent encore plus les retards déjà présents. À Francfort et Barcelone, les mouvements sociaux se combinent avec une mise en œuvre encore imparfaite du système EES, provoquant ainsi un engorgement significatif.

Astuces pour naviguer dans le nouveau système EES

Pour optimiser votre expérience lors de vos déplacements, quelques conseils peuvent s’avérer précieux :

  • Arrivez à l’aéroport au moins quatre heures avant votre vol international, surtout en période de forte affluence.
  • Gardez vos documents à portée de main : passeport, informations de vol et toutes les pièces nécessaires pour un contrôle rapide.
  • Préparez-vous à l’enregistrement biométrique : assurez-vous que vos doigts sont propres et que vous êtes prêt à regarder la caméra.
  • En cas de retard important, n’hésitez pas à demander des informations sur vos droits auprès du personnel.

Les premières expériences avec le système EES peuvent être intimidantes, mais chaque voyage devient plus rapide après votre première inscription. Les données biométriques recueillies sont valables pour trois ans, ce qui simplifie les passages futurs.

Malgré les désagréments initiaux, l’EES symbolise un tournant majeur dans la modernisation des frontières européennes. Ce dispositif, bien que perfectible, témoigne d’une volonté d’améliorer la sécurité tout en facilitant les déplacements. Dans un futur proche, l’arrivée de l’ETIAS, un système d’autorisation de voyage électronique, viendra compléter cette transformation. La nouvelle ère du voyage en Europe s’annonce avec promesse d’une sécurité renforcée, même si elle réclame un peu plus de patience et d’anticipation de la part des voyageurs.

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